Blog de Jean-Michel Gurret

merci florence pour cette réponse personnalisée, je me sens moins seule, et cela me rebooste, je vais faire le maximum et compte beaucoup sur votre aide psychologique - MP3

Nous avons souvent tendance à reproduire les mêmes schémas... par habitude! Ce n'est pas parce que vous avez toujours fonctionné d'une certaine manière que vous devez continuez ainsi, d'autant que les résultats obtenus ne vous conviennent pas. Le changement provoque des inquiétudes car on se dirige vers "l'inconnu". Et si "l'inconnu" était encore mieux? Cela ne vaut-il pas la peine d'essayer?
Restez confiante!

Tout cela est bien vrai, mais au bout de la route, à 60 ans, quand on ne travaille plus, qu'on a du temps pour soi, aucun problème majeur, un époux adorable, je me suis éloignée des enfants pour vivre au soleil et à la mer(étant à 850 kms des enfants, je ne les vois que tous les 2 mois et prends mes petites-filles pendant les vacances)pourquoi je n'arrive pas encore à m'aimer, me chouchouter, et à perdre du poids..;le mal est fait,accumulé durant 35 ans, stress,sédentarité etc...4 heures de transport par jour, croyez-vous qu'il est possible de s'en sortir ? Je ne travaille plus depuis 5 ans et toujours le même problème.....

Bonjour,

Je pense que j'aurais diviser le ver entre les petits mais ce que vous dites est entiérement vrai. J'en suis arrivée où j'en suis parce que pour être une "bonne" mére, j'ai et je sacrifie encore beaucoup de choses, y compris du temps pour moi que je ne me permets jamais par culpabilité. J'ai décidé de penser un peu plus à moi et je vais appeler pour m'inscrire et faire de la gym dans une association à côté de chez moi car le sport en salle est beaucoup trop honéreux et ne pourrait pas rentrer dans mon budget déjà trés tendu.

Bonne journée à toutes et tous

Bonjour à toutes et merci Florence pour cette belle histoire qui fait réfléchir ! Spontanément, j'ai répondu comme le commun des mortels et pourtant, je viens de prendre une année sabbatique pour moi, mon bien-être car au printemps j'ai "craqué" (un cumul de tout et de rien, mais qui prend des proportions phénoménales quand la fatigue et le mal-être s'installe!) et tout le monde en a pâti. Aujourd'hui l'année recommence, les enfants sont heureux car je suis à la maison, et moi je suis heureuse car je n'ai plus des journées infernales de 6h/19h, avec 5 heures de transport ! Je peux profiter de mes journées car les enfants sont tous scolarisés, et j'ai même décidé de les laisser parfois à la cantine (sans culpabiliser)! D'ailleurs c'est comme ça que j'ai commencé ce programme il y a un mois, dès le début de mon congé ! Les filles, pensons enfin à nous, notre bonheur se répercute sur le bien-être de notre famille et surtout de notre couple. Courage MissSanddy, si j'ai réussi, toi aussi tu le peux !

Effectivement c'est une belle histoire qu'il faudrait que je m'applique un peu plus à moi et mes enfants.

en allant pas super bien, mes enfants le ressentent et en souffre, mais par peur de trop m'occuper de moi au detriment d'eux je ne me respecte pas en tant que personne, je n'arrive pas à prendre du temps pour moi.
Il faut que je le fasse !

Merci

Et pour continuer la métaphore...quelques jours plus tard, maman oiseau en pleine forme vit avec plaisir ses oisillons s'envoler du nid.
Merci Florence de nous rappeler que le plus beau cadeau que l'on puisse faire à ses enfants c'est une mère heureuse.
Pour parler d'une autre metaphore (celle de la bicyclette de Salomé) merci de votre aide pour trouver les rustines!!
Hélène

Bonjour Florence, moi aussi je me sens tout à fait concernée par cette métaphore. Grâce à quelques séances de sophrologie j'ai pu réaliser récemment que depuis tant d'années je me lance dans la résolution des problèmes des autres, sans me soucier de moi-même, de mon bien-être, de mon épanouissement. Depuis peu, j'essaie donc de repartir d'un bon pied et j'espère que votre programme, que je viens de commencer lundi dernier, m'y aidera également.
Merci pour votre messages, nous sommes bien sur la même longueur d'ondes.

Moi aussi, Florence votre métaphore me touche. Depuis janvier j'ai fait face à une situation difficile : d'abord mon mari qui avait un cancer puis ma fille de 17 ans avec d'énormes problèmes de dos (2 ernies discales). Puis cela a été ma mère. Tous les trois se sont retrouvés hospitalisés en même temps et étaient à 80 km . J'ai vécu une période de stress intense et de surmenage car je devais faire face à tout. Je n'existais plus, j'avais tant à faire. Et au bout de quatre mois j'ai coulé... Heureusement grace à la sophrologie j'ai pu reprendre pied. J'ai pris conscience que pour aider les autres je devais d'abord m'occuper de moi, m'épanouir pour pouvoir ensuite me tourner vers les autres. Ces derniers temps on a cru voir le bout du tunnel et puis hier, nouveau problème (mon mari fait une phlébite). Cette nuit j'étais de nouveau découragée avec des idées négatives mais j'ai écouté deux fois les messages en mp3 et ce matin au réveil cela allait mieux.

Bonsoir Florence, je viens de lire votre message et je me sens aussi concernée par cette histoire. Il y a 10 ans, avant d'avoir mon fils je faisais de la course à pied (semi-marathon), j'avais recommencé un peu à courir pour le plaisir ensuite et j'ai tout arrêté après la naissance de ma fille il y a 8 ans. Je pensais que j'étais égoïste et qu'il fallait que je m'occupe plus de ma famille plutôt que de moi et aujourd'hui j'ai 12 kilos à perdre. Votre phrase est juste : où est le respect de soi. Merci pour ce message. Cela me fait du bien et me réveille un peu plus. A bientôt.